HELLO WORLD
15.11.24 - 08.12.24
FLORA AUSSANT
FLORA AUSSANT
SOSTHENE BARAN
ALEX KURUNIS
MICHAEL PRICE
MARIA ROY
KAARE RUUD
RAPHAEL SITBON
RANDI MALKIN STEINBERGER
Commissaire d’exposition: Michael Price & Theo Guillemot
Texte: Babette Robertson
Traduction: Constantin Jopeck
Inspirée de la ligne d’introduction du code « Hello World », cette exposition inaugurale chez Possibly
Sometime Tomorrow présente huit artistes dont les œuvres révèlent la contradiction de la création artistique dans un monde de plus en plus absurde et désorientant.
En des temps incertains, les artistes réagissent souvent par des déclarations manifestaires. Pourtant, lorsque les énoncés significatifs deviennent insaisissables, certain•es se tournent vers l’absurde. En
mettant l’accent sur le petit, le ridicule et l’insensé, i•els trouvent une manière de persister. Cette approche trouve ses racines dans l’histoire de Paris en tant qu’épicentre du mouvement du théâtre de l’absurde. Chaque artiste est confronté.e à l’idée que le monde manque de signification inhérente.
Les œuvres de cette exposition reflètent un univers rempli de contradictions où les gestes créatifs les plus simples deviennent des gestes contre un désespoir existentiel. D’une voiture aplatie à des costumes froissés, des tentes de cirque infestées de termites, et des pots en terre cuite fabriqués à partir de l’argile collectée dans le jardin de l’artiste, une tentative ancienne de recommencer la société, semblable à la renaissance symbolisée par l’expression « hello world ».
Ces objets « banals » existent aux côtés de photos de feux d’artifice. Ressemblant à des éclats de lumière ou à des étoiles filantes, le spectacle d’une célébration militaire. Deux représentations de bombes nucléaires sont “infantilisées” en étant décrites comme des nuages de champignons. Apparemment triviaux, ces objets d’art quotidiens se trouvent placés sous la menace incessante de l’autodestruction.
PST offre un espace de réponse aux conditions matérielles actuelles auxquelles se confrontent les artistes. Le théâtre de l’absurde trouve ses origines à Paris après la Seconde Guerre Mondiale. Aujourd’hui, autant la ville que le monde sont confrontés à un nouveau type de vide, dont les circonstances semblent impossibles à résoudre. PST accueille la joie silencieuse de la création au milieu de l’inconfort, où le petit est agrandi et le grand est réduit.
« Il faut continuer. Je ne peux pas continuer. Je vais continuer. » - Samuel Beckett, L’innommable, 1953
Sometime Tomorrow présente huit artistes dont les œuvres révèlent la contradiction de la création artistique dans un monde de plus en plus absurde et désorientant.
En des temps incertains, les artistes réagissent souvent par des déclarations manifestaires. Pourtant, lorsque les énoncés significatifs deviennent insaisissables, certain•es se tournent vers l’absurde. En
mettant l’accent sur le petit, le ridicule et l’insensé, i•els trouvent une manière de persister. Cette approche trouve ses racines dans l’histoire de Paris en tant qu’épicentre du mouvement du théâtre de l’absurde. Chaque artiste est confronté.e à l’idée que le monde manque de signification inhérente.
Les œuvres de cette exposition reflètent un univers rempli de contradictions où les gestes créatifs les plus simples deviennent des gestes contre un désespoir existentiel. D’une voiture aplatie à des costumes froissés, des tentes de cirque infestées de termites, et des pots en terre cuite fabriqués à partir de l’argile collectée dans le jardin de l’artiste, une tentative ancienne de recommencer la société, semblable à la renaissance symbolisée par l’expression « hello world ».
Ces objets « banals » existent aux côtés de photos de feux d’artifice. Ressemblant à des éclats de lumière ou à des étoiles filantes, le spectacle d’une célébration militaire. Deux représentations de bombes nucléaires sont “infantilisées” en étant décrites comme des nuages de champignons. Apparemment triviaux, ces objets d’art quotidiens se trouvent placés sous la menace incessante de l’autodestruction.
PST offre un espace de réponse aux conditions matérielles actuelles auxquelles se confrontent les artistes. Le théâtre de l’absurde trouve ses origines à Paris après la Seconde Guerre Mondiale. Aujourd’hui, autant la ville que le monde sont confrontés à un nouveau type de vide, dont les circonstances semblent impossibles à résoudre. PST accueille la joie silencieuse de la création au milieu de l’inconfort, où le petit est agrandi et le grand est réduit.
« Il faut continuer. Je ne peux pas continuer. Je vais continuer. » - Samuel Beckett, L’innommable, 1953